photo : richard blum
          La photographie est pour moi un outil pour témoigner, apprendre, transmettre des valeurs qui me tiennent à cœur. La mémoire quand il s'agit de reportages lors d’événements, un savoir-faire, en captant la gestuelle ou le travail manuel et la biodiversité quand je me concentre sur la nature qui m'entoure. 
      
          Né à Caen en 1977, je vis actuellement près de Bayeux dans le Calvados.
          Je devais avoir entre 16 et 17 ans lorsque j'ai inséré ma première pellicule dans un reflex argentique. C'était un vieux Zenith E (made in USSR) que mes parents utilisaient quand nous étions enfants mon frère et moi. Les premières images étaient plutôt des tests et le boîtier plus en très grande forme. Je me suis rapidement procuré mon premier reflex argentique, un Minolta x300 d'occasion.
Toujours en noir et blanc (la couleur viendra un peu plus tard), mes photos sont prises lors de sorties ou vacances entre amis et déjà, à l'aide de bagues allonges, j'effectue mes premiers pas en photomacrographie.

          C'est au fil de rencontres et d'expériences diverses que mon rapport à l'image commence à évoluer jusqu'au moment où je prends conscience de l'impact ou du « pouvoir » que peut avoir cette image. En effet, pendant une année en fac d'Arts du spectacle à Caen, je suis amené à rencontrer des passionné-es de l'audiovisuel. Je participe au festival de courts métrages « 5 jours tout court », festival où je rencontre l'équipe du Cinéma LUX (j'y préparerai le CAP de projectionniste), et les membres de « Bande Passante » association de production audiovisuelle (dans laquelle je me formerai à la prise de son et au cadrage).
          Pendant quelques années, je participe aux activités de cette association : ateliers d'éducation à l'image, production de documentaires ainsi que de captations de spectacles.
          Depuis lors, et ce malgré les différents domaines professionnels dans lesquels j'ai évolué (technique du spectacle, construction bois, industrie du verre), un appareil photo, devenu numérique maintenant, n'a jamais été très loin de moi.
          Julien Buyck
Back to Top